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LEA Solidarité Femmes : soutient femmes et enfants victimes de violences en ruralité.

Léa Solidarité Femmes

Date de création : 2009

Localisation : Essonne (91)

Catégorie : Ecoute, Reconstruction et Protection

Léa Solidarité Femmes accompagne les femmes et les enfants victimes de violences conjugales et intrafamiliales en Essonne. Reconnue d’intérêt général, l’association est affiliée à la Fédération Nationale Solidarité Femmes – FNSF 3919.

Posons Trois Questions Essentielles à Léa Solidarité Femmes

Quelle est l’histoire de la genèse de votre association et les motivations derrière sa création ? 

Portée par son engagement féministe et l’envie d’aider les femmes et leurs enfants victimes de violences conjugales et intrafamiliales, Patricia ROUFF fonde l’association LÉA en 2009. Dans le cadre de son activité, il est devenu rapidement évident pour l’association que de bonnes conditions d’accueil et d’hébergement, ainsi qu’un accompagnement adapté et spécialisé aux victimes de violences, conditionnent par la suite leur avenir, permettant ainsi d’éviter le retour au domicile et la récidive.

L’association mène alors un combat acharné pour obtenir les moyens humains, logistiques et financiers nécessaires à son action :

  • ouverture de places d’hébergement temporaire ;
  • création de la Maison Femmes 91 à Montgeron, qui devient un lieu dédié à l’accompagnement des femmes et le siège social de l’association ;
  • recrutement de professionnelles formées et expertes en la matière (13 salariées, 49 bénévoles en 2025)

Quelles sont vos perspectives d’évolution (territoriales, numériques, différents types d’actions etc.) ?

En 2024, la reconnaissance de son expertise a permis à l’association d’obtenir le label LEA Montgeron pour la Maison Solidarité Femmes 91. Cette labellisation par les Services de l’État vise notamment au développement de ses missions vers le Sud-Essonne. Actuellement, ce territoire est une zone blanche sans aucun dispositif dédié aux victimes de violences conjugales et intrafamiliales. La création d’une Maison des Femmes en ruralité sud-essonnienne nous paraît donc indispensable pour répondre aux besoins des victimes et lever les nombreux freins spécifiques à ces territoires.

En France, près de 50 % des féminicides ont lieu eu milieu rural… alors que seulement un tiers des femmes y vivent. Elles sont donc 2 fois plus exposées aux féminicides !

Le Fonds de Dotation DAPAT demeure à nos côtés et son soutien indéfectible nous permettra de mener à bien ce projet. Nous comptons sur une mobilisation citoyenne, et à ce titre, une campagne de levée de fonds a été créée début octobre.

Quelques mots sur les détresses spécifiques aux femmes et la nécessité d’agir pour elles ?

Les femmes victimes de violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, administratives économiques, morales ou sexuelles, traversent des détresses profondes et multiples. Ces violences touchent leur intégrité, leur estime de soi, leur santé mentale et physique, mais aussi leur sécurité au quotidien. Elles entraînent souvent isolement, culpabilité, peur et perte de confiance, rendant la sortie du cycle de la violence particulièrement difficile.

Face à ces détresses, nous avons pour mission :

  • d’écouter sans juger ;
  • de tendre la main avec respect et bienveillance ;
  • d’agir concrètement pour protéger et accompagner chaque femme qui en a besoin.

Pour briser le cycle des violences, il est vital de faire de la prévention :

  • en éduquant au respect ;
  • en déconstruisant les stéréotypes ;
  • en faisant évoluer les mentalités ;
  • en rappelant que la dignité, la sécurité et la liberté ne sont pas des privilèges, mais des droits fondamentaux.

En soutenant les femmes victimes de violences, nous affirmons notre humanité. Nous rappelons que la société que nous voulons construire est une société où aucune femme n’a à vivre dans la peur, où chacune peut retrouver confiance, force et avenir.

Rendez-vous sur leur site officiel et leur réseaux sociaux :

SOS Femme en détresse