– Pouvez-vous vous présenter ?
« J’ai 76 ans. J’ai passé 23 ans dans le groupe Thomson en alternant des postes financiers avec des directions générales de filiales industrielles. J’ai ensuite passé une quinzaine d’années à redresser des entreprises. J’ai pris une retraite active il y a une dizaine d’années en créant ma structure de conseil aux entreprises tout en menant des actions bénévoles en particulier au sein de la Fondation COS Alexandre Glasberg dont je suis trésorier. Cette Fondation gère des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, des établissements pour personnes en situation de handicap, et des établissements pour réfugiés, demandeurs d’asile, et personnes en situation de précarité.«
– Pourquoi avez-vous accepté d’être membre du jury des Prix DAPAT ?
« Danielle et Patrick, les fondateurs de DAPAT, sont des amis et quand ils ont créé DAPAT, ils m’ont proposé d’être membre du conseil d’administration ce que j’ai accepté avec plaisir. Cela m’a permis d’appréhender les problèmes auxquels sont confrontés les femmes sans abris et particulièrement les mères en situation de précarité.
Le conseil d’administration souhaitait qu’un administrateur soit membre du jury des Prix DAPAT et j’ai été très honoré d’être désigné. »
– Quels impacts espérez-vous que le Prix DAPAT puisse avoir pour les projets soutenus et leurs bénéficiaires ?
« Les Prix DAPAT doivent permettre de mettre en valeur des actions remarquables au profit des femmes en difficulté, menées en général dans la plus grande discrétion par des associations souvent inconnues. Ils doivent également permettre de mettre en lumière les problèmes auxquels sont confrontées les femmes et mères isolées.
Les prix décernés, au-delà du soutien matériel, doivent permettre d’honorer les acteurs de ces actions, de contribuer à leur notoriété et de leur ouvrir des portes pour les aider à développer leurs activités.
Cette opération peut également contribuer, en rendant publiques des actions remarquables, à permettre qu’elles soient reproduites sur d’autres territoires par d’autres associations avec le soutien de DAPAT.«